Determination de la valeur de la fuiteLa definition du seuil de rejet, et donc de la valeur de discrimination de l'acceptabilité de la production est un parametre qui doit etre defini avec une tres grande attention. Le cas ideal est celui de l'application de normes, ou de seuils imposes par le clients, qui indiquent les parametres de contrôle a appliquer. En ce cas il suffit de convertir ces valeurs dans l'unite de travail de l'instrument. Si ceci n'est pas le cas, le meilleur compromis est celui d'analyser des pièces défectueuses connues et déjà référencées comme échantillons de défauts de production. Cette procédure a par contre deux désavantages de fond : Le premier est que dans certaines circonstances, par exemples des pièces en plastique souple, la fuite se modifie dans le temps et selon le nombre de contrôle subis. Le second problème dans l'application de ce système empirique, est qu'il faut tout d'abord définir les temps de remplissage, de stabilisation et de contrôle sur une pièce identique mais conforme, et ensuite analyser les rejets. Une autre méthode conseillée, tout aussi empirique et assez imprécise, mais qui permet d'évaluer de façon rapide et pratique les fuites, est celle d'analyser dans l'eau les pièces défectueuses en partant uniquement de la pression de remplissage. Ceci fait, l'on recherche la pièce ayant la plus petite valeur de fuite, exprimée en bulles / minutes. Une particulière attention doit être apportée au fait qu'il faut disposer la pièce de telle façon que les bulles s'en détachent et soient visibles pour l'opérateur. On cherche ensuite à de terminer le volume de la fuite, donne par la somme en CC du volume des bulles d'air, comptées et mesurées visuellement, « au fil de l'eau ». ce calcul donne une idée de la valeur volumétrique (CC / minute ) et est à considérer comme la valeur de départ pour le réglage des instruments, outre à être une valeur de re-contrôle de l'éventuelle déformation de cette fuite. Le cas le plus difficile que l'on doive affronter est celui ou l'on doit définir la fuite, non pas relative à un gaz ou à l'air mais à un fluide de fonctionnement réel du composant. Le cas exemplaire est celui des engrenages ou moto-réducteurs pour le secteur alimentaire, lubrifiés à l'huile végétale, et ou l'on fournit la fuite maximale consentie pour ce type d'huile. Dans ce cas, extrême, il n'est pas suffisant de se fier au rapport théorique de fluidité air / huile, car en fonctionnement il faut considérer les différentes conditions physiques de cette huile, c'est a dire, en plus de la température et de la pression, l'éventuelle dégradation de la fluidité. L'on peut appliquer des fuites calibrées sur au moins trois composants reconnus pour leur herméticité, et effectuer des essais pratiques, jusqu'à déterminer dans le temps les valeurs de fuites de cette huile. En ayant cure d'utiliser des fuites pre-calibreés à l'air, avec trois débits différents entre eux, il est possible de déterminer grâce à un récipient la perte d'huile. En répétant plusieurs fois l'opération, on peut mettre en évidence la répétabilité des mesures et en déduire une valeur proche à celle de l'air ainsi simulée. |